Le nouveau numéro de notre trimestriel d’information arrivera dans les boîtes aux lettres de nos membres dans le courant de la semaine prochaine.
Le dossier de ce trimestre porte sur le regard des autres face au handicap : comment est-il perçu par la personne en situation de handicap et son entourage ? S’érige-t-il en obstacle à l’intégration sociale ? Quels sont vos astuces pour vivre avec ?
Notre équipe de rédaction vous a directement interrogés : vous retrouverez dans ce numéro les résultats de la grande enquête menée par FratriHa, des témoignages de proches, l’avis des professionnels et le ressenti des personnes en situation de handicap intellectuel elles-mêmes.
Nos membres peuvent déjà découvrir l’intégralité de ce numéro dans l’espace membre du site.
Les curieux peuvent consulter le sommaire du numéro et lire l’éditorial de Thomas Dabeux, notre représentant des familles, en cliquant sur ce lien.
Monsieur Taminiaux, « Willy » comme nous l’appelions, était un Grand Homme. Instituteur de formation et de métier, il a enseigné à l’école communale d’Houdeng -Goegnies. Ensuite dans l’enseignement spécialisé secondaire, à l’école Fidèle Mengal qu’il dirigea de 1979 à 1985. Ce fut sa rencontre avec des jeunes présentant un handicap, notamment une déficience intellectuelle. Celle-ci le marqua à tout jamais
C’est au nom de l’ANAHM, comme président de la section du Centre-La Louvière, que Monsieur Taminiaux créa dans la région tous les services nécessaires pour accompagner les personnes en situation de handicap intellectuel et leurs familles : service d’aide précoce, d’accompagnement, centres de jour, centres d’hébergement pour les travailleurs avec un handicap et pour les personnes moins autonomes, entreprises de travail adapté, services de loisir et de vacances …
Au nom de l’AFRAHM et d’Inclusion asbl, il a voulu accrocher aux cimaises les œuvres réalisées par les artistes. Trois triennales de l’Art Hors Normes ont ainsi vu le jour au château de Seneffe. Un magnifique coup de projecteur sur ces compétences.
Monsieur Taminiaux a eu une carrière politique brillante : parlementaire, sénateur, ministre, bourgmestre, président du Parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles, Président de l’Union des villes et Communes. En tant que ministre des affaires Sociales de 1994 à 1999, il a été le premier ministre wallon à développer une politique en faveur des personnes avec un handicap. C’est lui qui a élaboré le décret créant l’AWIP.
Monsieur Taminiaux, toujours à l’écoute de ceux ayant le plus besoin de soutien, l’oreille attentive aux témoignages des personnes en situation de handicap intellectuel et de leurs familles, a voulu que leurs voix soient portées partout, jusque dans les organes de gestion et les conseils consultatifs. Inclusion asbl a désormais sa place, comme d’autres associations, aux côtés des représentants des pouvoirs organisateurs et des syndicats.
Notre association, infiniment reconnaissante, a perdu un grand ami. Nous présentons à son épouse Anne-Marie, à ses deux fils et leurs familles nos plus sincères condoléances. Celles-ci s’adressent également à toutes les personnes en situation de handicap, leurs familles et les professionnels de la région du Centre-La Louvière qui l’ont connu et travaillé avec lui.
À l’avant-plan, Willy Taminiaux lors du discours d’inauguration de la 3e Triennale d’Art Différencié, en 2016.
Ce 24 janvier 2019 aura lieu la 2e soirée « trucs et astuces » entre parents.
Le thème de la soirée : des outils pour l’école.
Lena a eu la possibilité de suivre un enseignement fondamental en inclusion au cœur d’une école ordinaire. Les retours des autres enfants, de leurs parents et des enseignants ont été très positifs.
Quels sont les aménagements raisonnables mis en place ?
Quels sont les soutiens nécessaires ?
Quels obstacles ont dû être franchis ?
C’est ce qu’aborderont, entre autres, Annette et Michael, les parents de la jeune Lena. Cette soirée sera également l’occasion de partager des vécus et de s’échanger des bonnes pratiques entre parents.
Le groupement Inclusion Mons organise sa 10e biennale d’art différencié « Art en Moi » du 16 mars au 7 avril 2019 aux Ateliers des FUCaM à Mons. L’entrée est gratuite.
Parallèlement à la réunion des membres du 24 novembre dernier, nous avons organisé une info session dans le cadre de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées.
Ce fut l’occasion d’écouter plusieurs témoignages :
Le Conseil Supérieur National des Personnes Handicapées (CSNPH) a adopté une note de position concernant la désinstitutionnalisation des personnes handicapées. En tant que membre du CSNPH Inclusion a activement participé à l’élaboration de cette note.
La désinstitutionnalisation, c’est quoi ?
Le CSNPH définit la désinstitutionnalisation « non pas comme la fermeture stricto sensu de toute structure collective, quel que soit sa philosophie de fonctionnement, son degré d’ouverture ou sa taille mais plutôt comme un processus global de planification de la transformation profonde des lieux de vie collectifs. Cette transformation est fondée sur la qualité de vie et le respect des droits des personnes en situation de handicap, tels qu’énoncés dans la Convention. »
Richard et Marie-Christine Vandenhoven y ont présenté plusieurs outils bien utiles pour Benjamin, leurs fils de 35 ans avec un handicap intellectuel. Ils mettent en effet tout en œuvre pour favoriser l’autonomie de leur fils :
le système d’horloge picto-hebdochrono qui lui permet d’être à l’heure à ses rendez-vous sans avoir la notion du temps et sans l’aide d’une tierce personne ;
le budget compteur qui l’aide à visualiser son budget malgré son incapacité à compter.
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Bref, nous avons découvert une multitude d’outils qui ne manquent pas de créativité et qui permettent à Benjamin de vivre en autonomie. Cette soirée fut une belle occasion de partager des vécus et de s’échanger des bonnes pratiques entre parents. Merci à tous les participants pour cette première édition plus que réussie !
Ce certificat « vise à former des duos d’enseignants / formateurs et de personnes en situation de handicap dans l’objectif qu’ils puissent co-construire des modalités de cours et donner une formation en duo des étudiants universitaires ».
La formation se tiendra à Lille (3 journées complètes et quatre demi-journées).
Pour bénéficier des services du Farra, prenez contact avec l’assistante sociale de l’institution pour connaître les modalités d’admission (les accueils en urgence ne sont pas possibles) :
