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Recommandations du CSJ pour une administration de qualité

Le Conseil Supérieur de la Justice (CSJ) a dernièrement publié un rapport sur le contrôle des administrations par les justices de paix. Bien que parfaitement conscient des défis et difficultés inhérents à toute période de mutation, le CSJ a considéré que le moment était opportun pour contrôler comment les justices de paix organisaient et garantissaient un contrôle qualitatif des administrations. Le rapport reprend de nombreuses recommandations à destination de plusieurs groupes-cibles : le législateur, le ministre de la Justice, le Collège des Cours et Tribunaux, les chefs de corps et les justices de paix. En voici quelques-unes :

  • des contacts réguliers doivent intervenir avec la personne sous protection pour s’enquérir complètement de la qualité et des conditions de vie que doit lui conférer une administration sur mesure (recommandation aux justices de paix) ;
  • veiller à ce que les justices de paix disposent du temps, des ressources et de l’appui nécessaires pour réaliser un suivi de qualité des dossiers d’administration, avec tous les égards dus à la personne protégée ;
  • œuvrer à une culture de la qualité dans laquelle s’inscrivent systématiquement l’ensemble des parties concernées dans leur approche du contrôle des administrations ;
  • prévoir un cadre pour la qualité des administrateurs professionnels (formation…) ;
  • mettre plus encore l’accent sur l’information et le soutien aux administrateurs familiaux.

Inclusion asbl partage les constats et recommandations du Conseil Supérieur de la Justice et a contribué à mettre en lumière les difficultés rencontrées. Afin d’améliorer la qualité des administrations, notre asbl a en effet lancé en 2017, en partenariat avec une quarantaine d’associations francophones, le « point de contact administration ». Vous pouvez y déposer un signalement qui contribuera à identifier les difficultés rencontrées dans le cadre de l’application de la loi.

Inclusion asbl demande également qu’un médiateur fédéral soit désigné afin de récolter les plaintes et accompagner les personnes en difficulté à résoudre les problèmes qu’elles rencontrent.

Signalez ici un problème lié à une administration des biens et/ou de la personne.

Journée des Familles 2019

L’édition 2019 de la Journée des Familles de notre association se tiendra le 14 septembre au château de Trazegnies, près de Charleroi.

Nous y  profiterons de nombreuses activités (toutes accessibles aux personnes à mobilité réduite) : concours de déguisements « prince et princesse de Trazegnies », tombola, visite guidée du château, démonstration de chevaliers, jongleurs, fauconnerie, cracheurs de feu, troubadours, dégustation de bières…

Le repas de midi sera l’occasion de déguster un barbecue.

Infos pratiques :

  • Où : château de Trazegnies
  • Quand : 14 septembre
  • Prix : 20 € / personne pour les membres (15 € / personne pour les familles de 4 personnes ou plus), 20 € / personne pour les institutions, 25 € pour les non-membres
  • Payement : avant le 7 septembre sur le compte « BE55 7755 9307 9744 » avec en communication « JDF 2019 + votre nom »

Téléchargez le flyer de présentation et le bulletin d’inscription en suivant ce lien.

 

10 ans de la Convention de l’ONU

Le 2 juillet 2009, la Belgique ratifiait la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes avec un handicap. Ce faisant, notre pays s’engageait à garantir le respect de leurs droits. Dix ans plus tard, où en sommes-nous ? La Belgique a-t-elle avancé dans le bon sens ?

 Une opinion d’Isabelle Hachez, professeure à l’Université Saint-Louis Bruxelles.

Égalité, autonomie, inclusion : autant de concepts qui constituent la grammaire du droit du handicap, et en particulier de la Convention onusienne relative aux droits des personnes handicapées. En vigueur depuis le 3 mai 2008, cette Convention est à ce jour ratifiée par 177 parties, dont l’Union européenne et l’Etat belge qui est tenu de respecter son prescrit depuis le 1er août 2009. Le succès de la Convention en termes de ratifications témoigne de l’enjeu moral et politique désormais attaché à la question du traitement des personnes handicapées, qui, selon les Nations Unies, représentent près de 15 % de la population, soit la plus grande minorité au monde. Et pourtant, cette Convention qui est juridiquement contraignante est loin d’avoir produit tous les effets qu’elle autorise, peut-être parce que le message qu’elle délivre n’a pas encore été correctement perçu ou traduit, en particulier par les autorités publiques belges. À cet égard, il faut bien prendre la mesure des changements véhiculés par la Convention ; on les situe à trois niveaux au moins.

Du modèle médical au modèle social

Premièrement, au niveau de la notion et de l’appréhension du handicap, la Convention onusienne bascule d’un modèle exclusivement médical à un modèle social du handicap, qui, en sus des incapacités de la personne handicapée, tient compte des barrières érigées par la société et reconnait ainsi
sa part de responsabilité dans la construction du handicap. Ainsi, pour être qualifié de handicap au sens de la Convention, trois conditions doivent être réunies. Il faut premièrement que la personne présente une incapacité physique, mentale, intellectuelle ou sensorielle ; deuxièmement que cette
incapacité soit durable (ce qui la distingue de la « simple » maladie) ; troisièmement que l’interaction de cette incapacité avec diverses barrières puisse faire obstacle à la pleine et effective participation de la personne à la société sur la base de l’égalité avec les autres (art. 1er de la Convention).

Le basculement d’un modèle médical à un modèle social du handicap entériné par la Convention s’accompagne d’un autre glissement : la personne handicapée n’est plus vue comme un « objet de pitié », mais est désormais envisagée comme un sujet de droits, et en l’occurrence de droits fondamentaux. D’où les droits fondamentaux calibrés par la Convention au plus près des besoins de la minorité dont elle assure la protection, des droits civils et politiques mais aussi des droits économiques, sociaux et culturels qui constituent autant de leviers destinés à faire sauter les barrières de tout ordre érigées par la société et faisant obstacle à l’exercice effectif de la citoyenneté des personnes handicapées. Parmi ces droits fondamentaux, le principe d’égalité joue un rôle tout à fait déterminant dans la Convention. Celle-ci revendique le bénéfice des mêmes droits pour les personnes handicapées et les personnes valides, avec une idée sous-jacente simple à comprendre : les personnes handicapées sont des êtres humains comme toutes les autres personnes ; elles ont donc vocation à être autonomes et à participer à la vie
en société au même titre que les personnes valides.

Vers le modèle inclusif

Le troisième changement drainé par la Convention concerne la finalité assignée aux droits qu’elle consacre. Ces droits doivent favoriser l’inclusion des personnes handicapées, l’inclusion incarnant la dimension collective de l’autonomie individuelle. Il ne s’agit plus, comme dans le modèle médical, de réparer, de remettre en état la personne, quand c’est possible, pour l’adapter aux exigences de la société. Avec le modèle inclusif, la personne handicapée et la société s’adaptent mutuellement, en tenant compte de leurs capacités et de leurs différences respectives.

Égalité, autonomie et inclusion : cette trilogie constitue le fil rouge de la Convention, dont le Comité des droits des personnes handicapées, qui est l’organe de contrôle de la Convention, déduit notamment les implications suivantes. D’une part, les personnes habituellement considérées comme incapables
sont capables, moyennant la mise en place d’un modèle d’assistance et d’accompagnement permettant une autonomie maximale dans tous les aspects de la vie. D’autre part, il faut se départir de la culture institutionnelle qui rassemble et isole des personnes sur la base du handicap, qui les prive de liberté et du choix de leur mode de vie par une routine hospitalière dépersonnalisante et qui ne reconnait pas (ou peu) leur capacité à prendre des décisions et à gérer leur vie de manière autonome.

Reste alors, dans le chef des destinataires de la Convention, la difficulté d’ordre psychologique d’accepter de se voir reconnaître comme personne handicapée, au regard du stigmate dont est, aujourd’hui encore, chargée cette étiquette. Reste aussi l’épuisement des personnes en situation de handicap pour qui la reconnaissance de leurs droits et, plus fondamentalement, de leur place et la plus-value qu’elles peuvent apporter à la société, demeure un parcours du combattant. Autant de freins qui ne doivent pas conduire
à nous détourner de leur cause mais, au contraire, nous convaincre de la nécessité de l’embrasser collectivement.

Consultez l’intégralité du texte de la Convention dans sa version publiée par Inclusion asbl pour son Mémorandum politique 2019-2024 « Engagez-vous ! »

Séances d’infos pratiques sur la protection juridique

Le 1er septembre 2019, les nouveaux statuts de protection juridique seront effectifs pour toutes les personnes avec un handicap qui étaient avant sous administration provisoire des biens ou sous minorité prolongée.

Ces nouveaux statuts impliquent notamment des changements pour les personnes qui étaient sous minorité prolongée mais surtout pour leurs tuteurs, qui deviendront désormais des administrateurs familiaux.

Notre association a donc prévu d’organiser plusieurs séances d’informations pratiques sur la protection juridique dans toute la Wallonie.

Ces séances d’information seront l’occasion de rappeler les éléments importants de la loi avant d’aborder plus en détails les questions qui vous préoccupent.

Les séances d’information dans votre région : 

Vous retrouverez ci-dessous les séances déjà programmées.

Ces séances d’information sont réservées aux parents de personnes en situation de handicap intellectuel.

Mémorandum 2019 – 2024 : Engagez-vous !

Le nouveau mémorandum d’Inclusion asbl encourage les responsables politiques à concrètement s’engager à rendre effectifs les droits des personnes avec un handicap intellectuel.

Les principes généraux qui sont défendus par Inclusion asbl ont été rattachés aux articles de la Convention des Nations Unies pour les droits des personnes handicapées auxquels ils se réfèrent.

Inclusion asbl encourage les pouvoirs publics à relire la Convention à la lumière des enjeux qui seront confiés à la prochaine législature belge.

En fin de document (p. 22), Inclusion asbl a dégagé 12 propositions concrètes sur lesquelles les différents responsables politiques pourront baser leurs initiatives inclusives.

Téléchargez le mémorandum 2029 – 2024 « Engagez-vous ! » en suivant ce lien.

Smile 2.0

Smile 2.0 est  la version informatisée des Livrets Smile, cet outil d’évaluation de la satisfaction des personnes en situation de handicap élaboré par notre association avec le soutien de Cap 48, de l’AViQ et de Phare.

L’application Smile 2.0 a été développée par l’asbl le RAQ, soutenue par CAP48, dans le but d’aider les institutions à identifier les attentes des personnes en situation de handicap, à l’échelle institutionnelle et interinstitutionnelle, et à dégager ensemble des pistes de solutions d’intérêt général en vue d’améliorer leur qualité de vie.

L’outil permettra :

  • de facilement compléter les Livrets Smile via PC, tablette ou smartphone ;
  • de mesurer l’évolution dans le temps des réponses d’un ou de plusieurs bénéficiaires et d’archiver les réponses ;
  • de faciliter l’organisation d’enquêtes de satisfaction dans les institutions.

13 matinées d’information vous sont proposées par l’asbl le RAQ pour découvrir l’application Smile 2.0. Inscrivez-vous y sans tarder !

On a tous ce petit truc en plus !

À l’occasion de la journée mondiale de la trisomie 21, Inclusion Down lance une campagne d’affichage sur les réseaux sociaux.

À travers cette campagne, nous voulons mettre en valeur le caractère unique de chaque personne avant toute chose ! Nous souhaitons partager ces petits trucs en plus qui nous rendent tous différents et qui enrichissent notre quotidien.

Envie de participer ?

1/ Envoyez vos photos au format « .jpg » à Emeline Caron, à l’adresse eca@inclusion-asbl.be avec le nom de la personne qui figure dessus.

2/ Partagez-nous, en un seul mot, le trait de caractère ou la qualité que vous voulez mettre en avant.

3/ Une fois la photo insérée dans le cadre, nous vous renvoyons l’image que vous pourrez diffuser sur les réseaux sociaux !

Infos et contacts :

  • Emeline Caron
  • eca@inclusion-asbl.be
  • 02/247.28.16

 

 

 

 

Cliquez ici pour voir la campagne !

Appel à projet unique

En 2019, un budget de 500 € sera attribué à un projet développé par un petit collectif de personnes, membres d’Inclusion asbl, en faveur des personnes en situation de handicap intellectuel et / ou de leurs proches.

Ce projet sera développé dans l’esprit de l’éducation permanente, tel que défini par le décret :

Le développement de l’action associative dans le champ de l’éducation permanente [vise] l’analyse critique de la société, la stimulation d’initiatives démocratiques et collectives, le développement de la citoyenneté active et l’exercice des droits sociaux, culturels, environnementaux et économiques dans une perspective d’émancipation individuelle et collective des publics [adultes] en privilégiant la participation active des publics visés et l’expression culturelle […] dans une perspective d’égalité et de progrès social, en vue de construire une société plus juste, plus démocratique et plus solidaire qui favorise la rencontre entre les cultures (source : www.educationpermanente.cfwb.be). 

Informations pratiques

Le projet et son budget, ainsi que les coordonnées de la personne responsable, doivent parvenir par écrit (papier ou mail, selon le canevas) à Catherine Oleffe (avenue Albert Giraud 24 à 1030 Bruxelles – col@inclusion-asbl.be) pour le 15 février 2019 au plus tard. Vous pouvez également obtenir de plus amples informations au 02/247.28.16.

Les projets rentrant dans les conditions seront présentés au conseil d’administration du 12 mars 2019 et feront l’objet d’un vote. Le projet sélectionné devra être réalisé durant l’année 2019 et sera présenté dans Inclusion Magazine.

Conditions générales

  • Cet appel à projet est réservé aux particuliers et aux familles de personnes en situation de handicap intellectuel (indépendamment de la structure en groupements d’Inclusion asbl).
  • Les asbl et les services ne peuvent pas rentrer de projet mais seront invitées à diffuser l’information dans leur réseau.
  • Le projet présenté devra être porté par un collectif de minimum 5 personnes. Les porteurs du projet devront être en ordre de cotisation pour l’année 2019.
  • Le projet devra être développé dans l’esprit de l’éducation permanente et bénéficier à la collectivité (pas à une personne ou à une famille en particulier).
  • Les frais de boissons et de nourriture ne seront pas pris en compte.
  • Il sera demandé de rédiger un article de présentation du projet pour Inclusion Magazine et de tenir un agenda du projet pour le rapport d’activité de l’asbl.
  • Les factures liées au projet devront être libellées au nom d’Inclusion asbl et mentionner la communication « Projet unique EP2019 ». Elles seront payées par notre service comptabilité dès réception. Une tranche de 100 € maximum pourra être remboursée sur un compte bancaire particulier sur base de tickets ou autres justificatifs, pour autant qu’ils soient remis à la comptabilité avant le 31 décembre 2019.

Inclusion Magazine n°14 – Le regard des autres

Le nouveau numéro de notre trimestriel d’information arrivera dans les boîtes aux lettres de nos membres dans le courant de la semaine prochaine.

Le dossier de ce trimestre porte sur le regard des autres face au handicap : comment est-il perçu par la personne en situation de handicap et son entourage ? S’érige-t-il en obstacle à l’intégration sociale ? Quels sont vos astuces pour vivre avec ?

Notre équipe de rédaction vous a directement interrogés : vous retrouverez dans ce numéro les résultats de la grande enquête menée par FratriHa, des témoignages de proches, l’avis des professionnels et le ressenti des personnes en situation de handicap intellectuel elles-mêmes.

Nos membres peuvent déjà découvrir l’intégralité de ce numéro dans l’espace membre du site.

Les curieux peuvent consulter le sommaire du numéro et lire l’éditorial de Thomas Dabeux, notre représentant des familles, en cliquant sur ce lien.

6e symposium sur le syndrome de Down

Le programme du 6e symposium sur le syndrome de Down « Apprentissage tout au long de la vie » est désormais disponible. Vous en trouverez un aperçu ci-dessous :

08h30 : accueil

09h : mot de bienvenue et introduction

Allard Claessens, Downsyndroom Vlaanderen & Down Syndrome Foundation Belgium

09h15 : ouverture

La stimulation précoce individualisée dans le syndrome de down : Quel intérêt ?

Dr S. Ghariani, Cliniques universitaires St-Luc

09h45 : première session

Cibler la plasticité cérébrale comme opportunité thérapeutique afin d’améliorer la cognition chez les personnes atteintes du syndrome de Down.

Prof. Mara Dierssen. Centre for Genomic Regulation, Barcelona, Spain et Présidente T21 Research Society

10h45 :  pause

11h15 : 2e session

Stimulation cognitive précoce (parent-enfant / professionnel-enfant).

Prof. Jo Lebeer, Université d’Anvers,
Dr. Benoîte Millet & Marie-Gabrielle Tytgat, Étoile Polaire​

12h00 : 3e session

Mettre en contact les parents et les professionnels dans l’orientation de leur enfant avec un handicap.

Geertrude De Bruyn (asbl Fiola) coaching parental 

12h30 : témoignage

Maud Ysebaert (et sa maman)

12h50 : présentation du Downpass 18 +

Marek Wojciechowski

​13h00 : lunch (Cap Event asbl)

14h00 : 4e session

« En chemin vers la maison. »

Marianne Chaufoureau (asbl Coup de pouce à l’avenir)

14h30 : 5e session

« Donnez-moi l’envie d’avoir envie… d’apprendre. »

Brigitte Parmentier (Directrice du Service d’accompagnement Vivre et Grandir) 

15h00 : 6e session

« l’Ipad au service de la communication et des apprentissage. »

Pascale Doucet (Logopède – formatrice)

15h30 : 7e session

« L’apprentissage de la lecture par la méthode d’imprégnation syllabique. »

Christiane Van Achter (Directrice de l’école fondamentale La Clairière) 

16h00 : Témoignage

Marc Bryssinck (avec un acteur)

16h30 : Conclusions & Down Inclusion Award 2019

Prof. Dr. Jo Lebeer et Allard Claessens

16h45 : Clôture Symposium 2019

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