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6 mars – Journée européenne de la logopédie

Depuis de – trop – nombreuses années, au fil des législatures, nous ne manquons pas de rappeler aux ministres compétents en la matière que l’INAMI ne rembourse toujours pas les séances de logopédie des enfants ayant un QI inférieur à 86.

Les recommandations du Délégué général aux droits de l’enfant (DGDE), Unia et notre association émises en février 2020 sont toujours plus que d’actualité. Nous ne manquerons pas de les rappeler prochainement au ministre de la Santé publique Frank Vandenbroucke.

De la logopédie, peu importe le QI !

Découvrez les témoignages en vidéo de parents, professionnels du secteur et représentants à propos du non remboursement des séances de logopédie pour les enfants ayant un QI inférieur à 86.

 Marie est révoltée par le non-remboursement
des séances de logopédie de sa fille,
mettant en avant l’inégalité entre les enfants « ordinaires »
et à besoins spécifiques.
#LogopédiePourTous #6mars

 

Inclusion scolaire : le CEDS condamne la Belgique

Ce mercredi 3 février 2021, le Comité européen des Droits sociaux a rendu publique sa décision concernant la réclamation collective Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et Inclusion Europe c. Belgique (Réclamation n° 141/2017). Au terme d’une procédure de plus de 4 ans, le Comité a donné raison aux organisations réclamantes et condamne ainsi la Belgique, et plus particulièrement la Fédération Wallonie-Bruxelles, pour le manque d’efforts consentis pour l’inclusion scolaire des élèves en situation de handicap intellectuel (type 2).

Nous nous réjouissons des conclusions adoptées par le Comité qui reconnait sans ambiguïté l’existence d’une violation de la Charte sociale européenne (révisée). Il conclut à l’unanimité qu’il y a :

  • violation de l’article 15§1 de la Charte aux motifs que le droit à l’éducation inclusive des enfants ayant une déficience intellectuelle n’est pas effectivement garanti en Communauté française de Belgique ;
  • violation de l’article 17§2 de la Charte au motif que les enfants atteints d’une déficience intellectuelle ne jouissent pas d’un droit effectif à l’éducation inclusive en Communauté française.

Origine de la démarche

En 2015, un groupe de parents d’Inclusion ASBL a souhaité mener des actions pour promouvoir l’éducation inclusive en FWB, partant du constat que l’accès à l’école ordinaire pour leurs enfants était extrêmement complexe, voire impossible. Différentes actions ont été entreprises. La réclamation collective du 18 janvier 2017 contre l’État belge en est une.

 Que reproche-t-on à la Belgique ?

De ne pas se conformer aux obligations de la Charte sociale européenne révisée, qu’elle a pourtant ratifiée en 2004 : elle ne déploie en effet pas assez d’efforts pour favoriser l’inclusion des enfants porteurs d’un handicap intellectuel dans les établissements ordinaires de niveau primaire et secondaire dépendants de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Nos demandes

En concertation étroite avec les associations représentatives des personnes en situation de handicap intellectuel, des organisations de lutte contre la discrimination et de défense des droits des enfants, nous demandons à la Fédération Wallonie-Bruxelles :

  1. d’adopter un plan de transition vers une école inclusive. Les objectifs fixés par le Pacte pour un Enseignement d’excellence restent encore trop peu ambitieux. Ce plan sera assorti d’échéances claires et d’indicateurs afin d’évaluer la poursuite des objectifs ;
  2. de de prendre en compte sans ambigüité les élèves ayant un handicap intellectuel dans le futur décret relatif aux pôles territoriaux et la réglementation en lien avec les aménagements raisonnables ainsi que les autres textes notamment adoptés dans le cadre de la réforme de l’orientation et de la formation initiale des enseignants. Les moyens financiers alloués aux pôles devront par ailleurs être en mesure de réaliser pleinement cette ambition[1] et permettront d’apporter un accompagnement à ces élèves par des professionnels formés (orthopédagogues, logopèdes) ;
  3. de prévoir des incitants pour soutenir les écoles développant une réelle politique inclusive. On peut notamment envisager, parmi ces mesures, une révision de la pondération dans le calcul du nombre d’élèves[2] ;
  4. de créer un « budget d’éducation personnalisé» pour les élèves et leurs familles[3] ;
  5. d’intégrer le soutien scolaire par des professionnels compétents (ergothérapeutes, logopèdes…) au niveau des dispositifs d’aide individuelle de l’AViQ, de PHARE et d’Iriscare et revaloriser les moyens des services d’accompagnement en milieu scolaire ;
  6. de renforcer la formation initiale et continue des enseignants et créer une filière courte/cours du soir pour la formation en orthopédagogie.

Quelques chiffres

98

C’est le nombre d’élèves du type 2 (déficience intellectuelle modérée à sévère) ayant bénéficié d’un projet d’intégration en 2019 : 53 en maternelles, 45 en primaires et 0 en secondaires. Cela représente moins d’1 % de l’ensemble des enfants en intégration.

870 000

Populations scolaire totale

38 000

Nombre d’enfants inscrits dans l’enseignement spécialisé

6709 

Nombre d’enfants en intégration

—————————————-

[1] Les pôles devront permettre de répondre à tous les besoins, qu’ils soient moteurs, sensoriels et/ou intellectuels. Bien que des dispositifs d’intégration alternatifs soient maintenus (IPT, classes à visée inclusive), ils ne répondent pas suffisamment aux obligations en matière d’inclusion et ne peuvent être qu’une solution résiduaire lorsque les autres dispositifs n’ont pas pu permettre le développement d’un projet inclusif satisfaisant pour l’élève. L’IPT implique un passage obligé d’au moins un an dans l’enseignement spécialisé : c’est inacceptable et cela constitue un retour en arrière considérable. Qui va déterminer a priori si un élève relève de la compétence des pôles ou de l’enseignement spécialisé ? L’expérience montre qu’une fois que les élèves sont engagés dans un parcours scolaire dans l’enseignement spécialisé, le passage vers l’enseignement ordinaire est extrêmement compliqué, voire impossible. Par ailleurs, un passage par le spécialisé ne présente aucun intérêt pour l’enfant ; les classes à visée inclusive constituent une des réponses à certains besoins mais elles ne doivent pas être l’unique moyen d’envisager l’ « inclusion » des élèves avec des besoins d’accompagnement plus importants (déficience intellectuelle, troubles du comportement, notamment).

[2] En fonction des besoins de l’élève, nous pouvons imaginer de revaloriser la pondération afin de réduire la taille du groupe classe et allouer des moyens suffisants pour son accompagnement. Par exemple, un élève avec un handicap intellectuel ou un autisme modéré à sévère compte au minimum pour 3 ou 4 enfants.

[3] Un enfant qui fréquente l’ES coûte beaucoup plus cher à la FWB. Lorsque l’enfant se trouve dans l’EO. Ce différentiel ne pourrait-il pas être utilisé pour financer un accompagnement adapté choisi par la famille et/ou l’école ?

 

Récap’ vaccination

Les étapes de la vaccination en Wallonie et à Bruxelles

L’organisation de la campagne de vaccination est désormais connue. Elle se déploie en deux phases :

  • durant la 1re, actuellement en cours, les publics sont vaccinés sur leurs lieux de vie ou de travail (maisons de repos / de soins, institutions, hôpitaux…) ;
  • lors de la 2e, qui commencera début février, se seront les publics qui se déplaceront vers les structures de vaccination. Elle commencera par le personnel d’aide et de soin de première ligne.

Les dates présentées ci-dessous sont susceptibles d’évoluer en fonction de la livraison effective des vaccins de la part des firmes pharmaceutiques.

Stratégie et résumé des différentes étapes :

  1. Le personnel et les résidents des maisons de repos
  • Depuis le 28 décembre (Bxl.) et le 5 janvier (Wal.)
  • 100 000 pers. (Wal.) et 22.700 pers. (Bxl.)
  • Dans les maisons de repos
  1. Personnel hospitalier
  • Depuis le 18 janvier
  • 82 000 pers. (Wal.) et 25 000 pers. (Bxl.)
  • Dans les hôpitaux
  1. Structures collectives de soins (handicap, santé mentale…)
  • À partir du 25 janvier (Wal.) et du 01/02 (Bxl.)
  • 50 000 pers. (Wal.) et 16 500 pers. (Bxl.)
  • Dans les structures

Le vaccin utilisé est celui de Pfizer (en 2 doses à 21 jours d’intervalle). La vaccination n’est pas obligatoire. Elle sera assurée par la médecine du travail pour tous les travailleurs et par les médecins coordinateurs ou référents pour les bénéficiaires.

A l’instar d’autres compagnes de vaccination, comme la grippe, un consentement écrit n’est pas requis si la personne est capable d’exprimer sa volonté. Par contre, sil elle est protégée par un administrateur, celui-ci devra signer un document donnant l’accord pour la vaccination.

  1. Personnel d’aide et de soins de 1re ligne
  • À partir de début février
  • 112 000 pers. (Wal.) et 36 000 pers. (Bxl.)
  • Centres de vaccination
  1. 65 ans et + / 45 et + à risques / fonctions essentielles
  • Courant mars
  • 1 000 000 pers. (Wal.) et 460 000 pers.
  • Centres de vaccination prévus
  1. Grand public
  • Mai / juin
  • Centres de vaccination et entreprises

> Le détail des phases de vaccination en Wallonie (communiqué de presse)

>> Le détail des phases de vaccination à Bruxelles (RTBF.be)

Carte blanche

FALC

Agenda

  • 30/01 : Info session en ligne pour les proches et les professionnels
  • 30/01 : Café papote pour les personnes en situation de handicap intellectuel

Documentation

>> Notre FAQ sur la vaccination – Info session du 30/01

 

Besoin d’aide ? Contactez notre assistante sociale dans votre région !

 

 

 

 

 

Crédit photo
Crédit photo NL (02/2021)

Carte blanche vaccination

Vendredi 11/12/20

« Les personnes en situation de handicap qui fréquentent des collectivités doivent être prioritaires pour accéder à la vaccination, au même titre que les résidents des MR-MRS »

 

Aux Ministres de la santé,

Aux Ministres en charge des personnes en situation de handicap,

 

À l’heure où se dessinent les contours de la procédure de vaccination contre la covid ;

A l’heure où les personnes en situation de handicap sont confinées en institution ou chez leurs parents depuis de nombreuses semaines ;

A l’heure où les personnes en situation de handicap n’ont plus accès à de nombreux services de proximité, de jour et de soins ;

A l’heure où les maisons de repos seront prioritaires pour les vaccins ;

Nous estimons qu’il est temps, enfin, de prendre en compte les personnes en situation de handicap et que les responsables politiques prennent la juste mesure des restrictions importantes – bien plus que le reste de la population –  dont elles ont fait l’objet ces derniers mois (retours en famille réduits, voire impossible ; réduction ou absence d’activités de jour ; isolement; etc.).

Les personnes en situation de handicap résidant dans des services collectifs, même si elles ne présentent pas toutes forcément des comorbidités, ont été particulièrement impactées. Nous insistons pour que les personnes en situation de handicap et leurs familles ainsi que le personnel qui leur vient en aide soient reconnus prioritaires dans cette procédure. Certains retours selon lesquels ces personnes seraient vaccinées « dans la foulée » (après, donc !?)  des MR et MRS et du personnel soignant des hôpitaux ne nous rassurent pas. Ces personnes doivent pouvoir être vaccinées dès la première vague de vaccination, en janvier.

La Belgique doit respecter la convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées qu’elle a ratifiée en 2009. Cette convention  impose notamment à la Belgique de garantir à chaque personne handicapée de « jouir du meilleur état de santé possible sans discrimination fondée sur le handicap » (Article 25). En vertu du principe de non-discrimination, les personnes en situation de handicap résidant en institutions doivent bénéficier du même droit et soutien de l’Etat que les résidents des MR/MRS.

Les personnes en situation de handicap et leurs familles au nom desquelles nous vous interpelons se sont senties oubliées, niées, gommées pendant cette crise.

Nous vous demandons donc de prendre pleinement en compte leurs réalités bousculées, leurs vécus de blessures, leur quotidien de « confinés perpétuels » ! En leur nom, nous vous remercions.

 

Marie-Luce VERBIST

Directrice de la Fondation Portray

@ mlve@fondation-portray.be

0475/77 59 60

 

Thomas DABEUX

Responsable politique d’Inclusion ASBL

@ tda@inclusion-asbl.be

T 0496/84 29 78

 

 

Crédit photo

Les jeudis d’Inclusion asbl

« Les jeudis d’Inclusion asbl », ce sont des webinaires destinés aux proches de personnes avec un handicap intellectuel et aux professionnels du domaine.

Un expert y propose son regard sur une thématique, ouvre la réflexion et répond aux questions des participants.

Le programme des « Jeudis d’Inclusion asbl » :

Renseignements et inscriptions :
> Claire Taymans, responsable des formations d’Inclusion asbl
> cta@inclusion-asbl.be
> 0490/57.21.23

Covid-19 : les dernières mesures

Cette page vous renseigne les dernières mesures liées à la crise qui impactent directement les personnes avec un handicap intellectuel et leurs proches.

Au Fédéral

 

En Fédération Wallonie-Bruxelles 

Enseignement : 

Services résidentiels et d’hébergement :

 

À Bruxelles

Centres d’hébergement et centres de jour :

En Wallonie 

Généralités : 

Services d’accueil de jour pour adultes (SAJA) : 

Services d’aide en milieu de vie, services de soutien dans l’emploi et services de logements supervisés (SLS) :

Services résidentiels pour adultes (SRA) : 

Soutien aux résidents des services agréés partiellement subventionnés

Nous avons dernièrement pris connaissance de la démarche initiée par le « Collectif SAPS » et de leur interpellation du 23 juin dernier concernant les difficultés financières rencontrées par les services partiellement subventionnés (SAPS).

Nos associations (Altéo, ASPH, APEPA, AP³ et Inclusion asbl) ont donc écrit un courrier à Madame Christie Morreale, Ministre de l’Action sociale et de l’Égalité des chances en Fédération Wallonie-Bruxelles, pour réaffirmer notre inquiétude concernant les répercussions du système de financement actuel sur l’égalité de traitement des usagers.

Nos associations n’ont aucunement l’ambition de se substituer aux fédérations (qui relaieront bien mieux que nous les besoins de ces services) mais, en tant qu’associations représentatives des personnes en situation de handicap, nous estimions qu’il était de notre devoir de relayer la situation.

 

Covid-19 : télétravail jusqu’au 20 novembre

Chers membres, sympathisants et amis,

À la suite des décisions prises par les autorités belges, l’équipe d’Inclusion asbl fait actuellement du télétravail. Vous pouvez joindre les membres du personnel par courrier électronique ou via leur GSM professionnel. Toutes les coordonnées sont accessibles via l’onglet « Notre équipe » du site internet.

En cas de besoin, n’hésitez pas à contacter notre service social et psycho-social.

Prenez soin de vous et des autres,

L’équipe d’Inclusion asbl

Espaces d’échanges pour parents et proches

L’objectif de ces « Espaces d’échange » est de permettre aux parents et proches de personnes en situation de handicap intellectuel de se retrouver à distance le temps d’1h pour discuter de leur vécu quotidien, de pouvoir échanger des pistes de bonnes pratiques, des bons plans, mais surtout se soutenir et ne pas se sentir seul dans cette période chamboulée.

Les séances seront animées par un binôme de l’équipe d’Inclusion avec une assistante sociale et un membre de l’équipe d’animation. C’est ouvert à tous les parents et proches ! Les rencontres se feront via Zoom.

  • 22/02 de 10h à 11h
  • 22/04 de 20h à 21h
  • 15/06 de 10h à 11h
  • 20/10 de 18h à 19h

Plus d’infos et inscriptions >> eca@inclusion-asbl.be

Rencontre avec Caroline Désir : nos priorités

Ce 19 octobre, notre association – avec d’autres – a rencontré Caroline Désir, Ministre de l’Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles, afin d’aborder la suppression de l’intégration temporaire totale (ITT) et la mise en place des futurs pôles territoriaux.

Nos priorités :

  • Décaler le calendrier de suppression de l’ITT

Le dispositif des pôles territoriaux ne sera assurément pas totalement mis en place pour la rentrée 2021. Afin d’assurer la continuité de l’ensemble des projets d’intégration en cours ainsi que la mise en place de nouveaux projets d’intégration durant la période transitoire, il est indispensable que la suppression du dispositif des ITT n’intervienne que lorsque les pôles seront pleinement opérationnels. Dans l’incertitude, de nombreuses écoles ont déjà refusé le développement de nouveaux projets d’intégration pour l’année 2020-2021. Les effets se font donc déjà clairement ressentir et vont s’accentuer dans les années à venir.

Des pôles territoriaux en mesure de soutenir TOUS les élèves, quels que soient leurs besoins

Les pôles devront permettre de répondre à tous les besoins, qu’ils soient moteurs, sensoriels et/ou intellectuels. Bien que des dispositifs d’intégration alternatifs soient maintenus (IPT, classes à visée inclusive), ils ne répondent pas suffisamment aux obligations en matière d’inclusion et ne peuvent être qu’une solution résiduaire lorsque les autres dispositifs n’ont pas pu permettre le développement d’un projet inclusif satisfaisant pour l’élève.

  • L’IPT implique un passage obligé d’au moins un an dans l’enseignement spécialisé. (Qui va déterminer a priori si un élève relève de la compétence des pôles ou de l’enseignement spécialisé ?). L’expérience montre qu’une fois que les élèves sont engagés dans un parcours scolaire dans l’enseignement spécialisé, le passage vers l’enseignement ordinaire est extrêmement compliqué, voire impossible. Par ailleurs, un passage par le spécialisé ne présente aucun intérêt pour l’enfant ;
  • Les classes à visée inclusive constituent une des réponses à certains besoins mais elles ne doivent pas être l’unique moyen d’envisager l’ « inclusion » des élèves avec des besoins d’accompagnement plus importants (déficience intellectuelle, troubles du comportement, notamment)

Représentation des enfants en situation de handicap dans les discussions

Enfin, les élèves en situation de handicap doivent être valablement représentés et concertés dans les discussions portant sur la création des dispositifs prévus dans le cadre du pacte pour un enseignement d’excellence.

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